Empleo y protecciones sociales, ¿dos caras de la misma moneda? Reflexiones en torno a la regulación del servicio doméstico en Argentina

Abstract

En Argentina, como en otros países latinoamericanos, el empleo doméstico representa una parte significativa del trabajo femenino. La calidad del empleo (salarios, protecciones sociales, condiciones de trabajo) sigue todavía siendo muy deficiente. En ese contexto, la nueva ley -recientemente implementada en Argentina- se presenta como un avance en términos de protecciones laborales. Por primera vez, la ley reconoce como trabajadoras a todas las empleadas domésticas, sin importar el número de horas que trabajen. Sin embargo, la falta de reconocimiento de un estatuto laboral específico y el mantenimiento de los sistemas de seguridad prexistentes producen una importante fragmentación al interior del conjunto de trabajadoras domésticas. Esto se debe a que la extensión de las protecciones sociales no se traduce en el acceso efectivo. Por la estructura misma del sistema de protecciones sociales, la ley protege menos a las trabajadoras domésticas que se encuentran más expuestas a los riesgos sociales; es decir, a las trabajadoras domésticas que trabajan sólo algunas horas para diferentes empleadores. A través del análisis de la regulación y los debates parlamentarios, el objetivo de este trabajo es analizar las consecuencias de esta nueva ley en lo que respecta a las protecciones sociales.

Like in others Latin American countries, domestic jobs represent a significant part of the women employment in Argentina. Job quality (wages, welfare, working conditions) r emains often very bad. In this context, the new law ( recently implemented in Argentina ) is presented as an advance in terms of legal protections for domestic workers. For the first time, the law recognizes as workers all domestic workers regardless of numb er of hours they work per week. However, (and this is the hypothesis on this paper) lack of recognition of a specific employment status and the perpetuation of the previous social security system results in fragmentation within domestic workers. The extension of social protection to all domestic workers does not mean real access to the same social rights. The law gives less protection to domestic workers who are more exposed to social risks: domes tic workers who work only a few hours for different employers. Through the analysis of regulation and parliamentary debates, the aim of this paper is to analyze the consequences of the new law in terms of social protection.

En Argentine, comme dans d’autres pays latino - américains, les services domestiques représentent une part significative du travail féminin. Cependant, la qualité de l’emploi (salaires, protections sociales, conditions de travail) reste encore très précaire. Dans ce contexte, la nouvelle loi récemment approuvée en Argentine se présente comme un pas en avant en termes de reconnaissance des protections sociales et droits du travail. Pour la première fois, la loi reconnaît comme travailleuse à toutes les travail leuses domestiques, sans condition d’heures travaillées. Néanmoins, le fait que la loi ne reconnaît pas aux travailleuses domestiques un statut du travail particulier, et qu’elle laisse en vigueur le système de sécurité sociale précédent, produit une forte fragmentation à l’intérieur de l’ensemble de travailleuses domestiques. Ceci est dû au fait que l’extension des protections sociales ne se traduit pas par un accès réel aux droits. En raison de la structure du système de protections sociales, la loi protè ge moins les travailleuses domestiques plus exposées aux risques sociaux ; c’est - à - dire les travailleuses domestiques qui travaillent seulement quelques heures pour différents employeurs. À travers l’analyse de la régulation et des débats parlementaires, l ’objectif de ce travail est d’analyser les conséquences de cette nouvelle loi en ce qui concerne les protections sociales.