Mostrar el registro sencillo del ítem

dc.contributor.author
Alvarez Huwiler, Laura Ines  
dc.date.available
2018-01-23T22:15:31Z  
dc.date.issued
2014-01  
dc.identifier.citation
Alvarez Huwiler, Laura Ines; L'attraction du capital étranger dans le secteur des mines argentin et l’essor des assemblées socioenvironnementales; Contretemps; Contretemps; 1-2014; 1-24  
dc.identifier.issn
1633-597X  
dc.identifier.uri
http://hdl.handle.net/11336/34378  
dc.description.abstract
À partir des années 1990 l´État argentin met en place une série de réformes qui fondent un nouveau cadre juridique minier et créent des conditions très favorables pour les capitaux qui investissaient dans ce secteur. À la fin de cette même décennie a lieu le "boom minier", un processus qui a pour conséquence une augmentation considérable des projets miniers métallifères qui se développent dans tout le pays, mais aussi des Investissements directs étrangers (IDE) et de la production du secteur. Tout indique que cette croissance de l´activité minière-métallifère est rendue possible par le développement de nouvelles technologies qui permettent l´extraction de minéraux impossible à extraire avec les méthodes traditionnelles ; elle est en même temps favorisée par l´augmentation du prix des métaux sur le marché mondial. Malgré cela, cet essor qu´avait eu l´activité minière entre 1996 et 1997 s´interrompt suite à la crise asiatique, qui provoque l´interruption momentanée de certains projets miniers mais surtout incite les entrepreneurs à être plus prudents lorsqu´ils investissent dans de nouveaux projets. Cette période au cours de laquelle une certaine instabilité prédomine dans le secteur des mines, semble toutefois se terminer en 2002, quand le prix des métaux remonte à nouveau. Au début du XXIe siècle, le secteur minier commence à se récupérer y compris des répercussions de la récession de 2001, quand il subit un nouveau coup. Cette fois non pas à cause d´une crise internationale, mais des mobilisations sociales contre la mise en place de projets miniers, qui ont pour conséquence la fin de la stabilité politique et juridique sur laquelle le secteur minier avait compté jusque-là. Au vu de tout cela, il y a de nombreuses raisons de considérer que l´analyse de la question minière argentine est cruciale. D´abord parce que c´est une des activités du pays qui a connu le plus de croissance au cours des deux dernières décennies. Ensuite parce que même si l´on ne parlera que de l´Argentine, de nombreuses caractéristiques de ce cas sont inévitablement semblables à celles d´autres pays latino-américains. De plus, parce qu´elle s´insère dans les débats sur les activités dites "extractives" et leur relation avec l´expansion continuelle du capital. En lien avec cela et dans le cadre des nouvelles théories sur impérialisme et mondialisation, qui reformulent de vieux débats, certains auteurs revisitent le concept "d´accumulation primitive" utilisé par Marx (2008) et baptisent "accumulation par dépossession" (Harvey, 2004; De Angelis, 2001; Bonefeld, 2001) la nouvelle phase d´expansion du capital inaugurée après la crise de suraccumulation des années 1970, à cause de la réactualisation et de l´approfondissement des mécanismes de prédation. De même, du point de vue des investissements, des auteurs comme Holloway (1992) ou Hirsch (1992, 1996), expliquent que les États sont en concurrence entre eux pour attirer une portion du capital global. Enfin, parallèlement à l´augmentation du nombre des mines, des protestations se sont également développées dans tout le pays, remettant en cause les mégaprojets miniers, allant jusqu´à contester que l´activité minière apporterait une meilleure qualité de vie aux populations des provinces argentines. On a ainsi vu naître, à partir de 2002, des "assemblées pour le NON à la mine", produits du mouvement de 2001 en Argentine mais dotées de leurs propres pratiques et d´un point de vue nouveau sur la relation capital-nature et capital-travail, à l´origine d´intéressants débats en Argentine et dans plusieurs pays latino-américains. Les nouveaux acteurs des luttes socio-environnementales ont incontestablement réussi à insérer dans l´agenda de l´opinion publique des thématiques dont l´importance était jusqu´ici ignorée, même par la plupart des secteurs de la gauche. La suite de cet article se compose de deux parties. Dans la première, nous analyserons les principales caractéristiques du processus que l´on appelle "boom minier" ; dans la seconde, nous parlerons des résistances sociales contre l´avancée des projets méga-miniers, dans tout le territoire argentin.  
dc.format
application/pdf  
dc.language.iso
fra  
dc.publisher
Contretemps  
dc.rights
info:eu-repo/semantics/openAccess  
dc.rights.uri
https://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/2.5/ar/  
dc.subject
Minería  
dc.subject
Inversiones  
dc.subject
Asambleas  
dc.subject
Argentina  
dc.subject.classification
Otras Ciencias Sociales  
dc.subject.classification
Otras Ciencias Sociales  
dc.subject.classification
CIENCIAS SOCIALES  
dc.title
L'attraction du capital étranger dans le secteur des mines argentin et l’essor des assemblées socioenvironnementales  
dc.type
info:eu-repo/semantics/article  
dc.type
info:ar-repo/semantics/artículo  
dc.type
info:eu-repo/semantics/publishedVersion  
dc.date.updated
2018-01-18T21:40:06Z  
dc.journal.pagination
1-24  
dc.journal.pais
Francia  
dc.description.fil
Fil: Alvarez Huwiler, Laura Ines. Consejo Nacional de Investigaciones Científicas y Técnicas; Argentina  
dc.journal.title
Contretemps  
dc.relation.alternativeid
info:eu-repo/semantics/altIdentifier/url/http://www.contretemps.eu/lattraction-du-capital-etranger-dans-le-secteur-des-mines-argentin-et-lessor-des-assemblees-socio-environnementales/