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dc.contributor.author
Landau, Matias Federico
dc.date.available
2017-11-28T15:02:45Z
dc.date.issued
2013-06
dc.identifier.citation
Landau, Matias Federico; Confiance; Groupement d’intérêt scientifique sur la participation du public aux processus décisionnels et la démocratie participative; Dictionnaire Critique et Interdisciplinaire de la Participation; 6-2013; 1-4
dc.identifier.issn
2268-5863
dc.identifier.uri
http://hdl.handle.net/11336/29205
dc.description.abstract
La reconnaissance de la méfiance et le discours de la construction de la confiance sont à la base de l'univers créé à partir de la mise en place des processus participatifs. La défiance est partout : certains participants croient que les vraies décisions ne sont pas prises à partir des processus participatifs, mais que ceux-ci sont une manière de « manipuler » les participants en vue de légitimer un choix déjà effectué sans participation. Les fonctionnaires pensent, dans certains cas, que les organisations participantes utilisent ces espaces pour se confronter avec le gouvernement, boycotter la participation institutionnalisée et conduire les programmes à l'échec. De plus, ils doutent des capacités techniques des participants à travailler en collaboration avec eux. Cette méfiance mutuelle n'est pas attribuée aux initiatives publics d´encouragement de la participation mais au contexte politique dan lequel elles sont nés. Deux « grands discours » sont mobilisés pour expliquer cette défiance : l'argument, très répandu, de la « crise de représentation » et l'idée de « l'inefficacité » des modes de gestion étatiques « centralisés », et « bureaucratisés ». Face à ce « diagnostic », la participation est vue comme le remède idéal contre tous les maux de la démocratie : elle contribuerait à rendre l'État plus efficace et à reconstruire le lien de représentation entre gouvernants et gouvernés. De plus, la participation aurait une composante morale, parce que, à travers elle on pourrait construire de « meilleurs » fonctionnaires (« qui écoutent les citoyens ») et de « meilleurs » citoyens (« qui se préoccupent pour du bien commun et pas simplement pour leurs affaires privées »). Ainsi, même quand la défiance existante n'est pas attribuée par les acteurs aux programmes ou processus publics, on sait que cette défiance constitue visiblement un réel problème qui réactualise d´une manière particulière les caractéristiques constitutives de la confiance : la relation au temps, le savoir, la reconnaissance de l'autorité et le processus de réflexion et d'évaluation rétrospective.
dc.format
application/pdf
dc.language.iso
fra
dc.publisher
Groupement d’intérêt scientifique sur la participation du public aux processus décisionnels et la démocratie participative
dc.rights
info:eu-repo/semantics/openAccess
dc.rights.uri
https://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/2.5/ar/
dc.subject
Confiance
dc.subject
Participation
dc.subject
Gouvernement
dc.subject.classification
Ciencias Sociales Interdisciplinarias
dc.subject.classification
Otras Ciencias Sociales
dc.subject.classification
CIENCIAS SOCIALES
dc.title
Confiance
dc.type
info:eu-repo/semantics/article
dc.type
info:ar-repo/semantics/artículo
dc.type
info:eu-repo/semantics/publishedVersion
dc.date.updated
2017-11-03T20:50:49Z
dc.journal.pagination
1-4
dc.journal.pais
Francia
dc.description.fil
Fil: Landau, Matias Federico. Consejo Nacional de Investigaciones Científicas y Técnicas; Argentina. Universidad de Buenos Aires; Argentina
dc.journal.title
Dictionnaire Critique et Interdisciplinaire de la Participation
dc.relation.alternativeid
info:eu-repo/semantics/altIdentifier/url/http://www.participation-et-democratie.fr/fr/node/1291
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