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dc.contributor.author
Naishtat, Francisco  
dc.date.available
2025-11-27T12:34:21Z  
dc.date.issued
2025-10  
dc.identifier.citation
Naishtat, Francisco; Plis et reflets de l’histoire naturelle: connaissance, histoire, œuvre d’art; Hermann; Cahiers critiques de philosophie; 29; 1; 10-2025; 259-268  
dc.identifier.issn
1952-8094  
dc.identifier.uri
http://hdl.handle.net/11336/276221  
dc.description.abstract
Le nom « histoire naturelle » peut résonner comme un oxymore à la lumière du dualisme ancré dans l’Occident moderne opposant le temps de la nature et le temps de l’histoire : le premier comme un temps inexorable, marqué par la nécessité, la répétition et la fatalité, dans sa singulière extériorité et son étrangeté par rapport à la compréhension humaine ; le second, au contraire, comme un temps de l’échelle humaine, dans lequel nous pouvons nous reconnaître et que, comme le lieu du « qualitativement nouveau » (Adorno, 1991, p. 104), de l’initiative, de la spontanéité et du sens, nous transmettons et nous interprétons, après-coup, dans la trame herméneutique du passé historique. À cet égard, parler d’« histoire naturelle » a toujours été un contre-sens pour les philosophes de l’histoire : Hegel et la tradition idéaliste, en effet, ont réservé le mot histoire [Geschichte] pour le champ de l’Esprit [Geist] seulement et non pour le domaine de la nature [Natur]. La tradition herméneutique, quant à elle, en opposant, à partir de Droysen et Dilthey, les sciences de l’Esprit [Geisteswissenschaften] aux sciences de la Nature [Naturwissenschaften], a reproduit la même dichotomie, à laquelle les courants néokantiens n’ont pas été étrangers. Ces derniers, de Windelband à Rickert, ont opposé les sciences « idiographiques » inspirées de l’histoire humaine aux sciences « nomothétiques » inspirées des sciences naturelles (Gardiner, 1959), (Rickert, 1986).Cependant, nous devons admettre qu’il existe une authentique tradition de recherche sous l’étiquette d’« histoire naturelle » dont les racines remontent à l’Antiquité gréco-romaine et dont les différentes figures ont rayonné du Baroque au classicisme, avant que les perspectives du positivisme et de l’historicisme ne finissent par la reléguer dans les archives de l’anachronique et de l’amateurisme.  
dc.format
application/pdf  
dc.language.iso
spa  
dc.publisher
Hermann  
dc.rights
info:eu-repo/semantics/restrictedAccess  
dc.rights.uri
https://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/2.5/ar/  
dc.subject
HISTORIA  
dc.subject
NATURALEZA  
dc.subject
CADUCIDAD  
dc.subject
ALEGORIA  
dc.subject.classification
Filosofía, Historia y Filosofía de la Ciencia y la Tecnología  
dc.subject.classification
Filosofía, Ética y Religión  
dc.subject.classification
HUMANIDADES  
dc.title
Plis et reflets de l’histoire naturelle: connaissance, histoire, œuvre d’art  
dc.type
info:eu-repo/semantics/article  
dc.type
info:ar-repo/semantics/artículo  
dc.type
info:eu-repo/semantics/publishedVersion  
dc.date.updated
2025-10-13T13:18:17Z  
dc.journal.volume
29  
dc.journal.number
1  
dc.journal.pagination
259-268  
dc.journal.pais
Francia  
dc.journal.ciudad
París  
dc.description.fil
Fil: Naishtat, Francisco. Consejo Nacional de Investigaciones Científicas y Técnicas; Argentina. Universidad de Buenos Aires. Facultad de Ciencias Sociales. Instituto de Investigaciones "Gino Germani"; Argentina  
dc.journal.title
Cahiers critiques de philosophie  
dc.relation.alternativeid
info:eu-repo/semantics/altIdentifier/url/https://shs.cairn.info/revue-cahiers-critiques-de-philosophie-2025-1-page-259  
dc.relation.alternativeid
info:eu-repo/semantics/altIdentifier/doi/https://doi.org/10.3917/ccp.029.0259