Arte, ecología política y conflictividad ambiental en América Latina

Abstract

Este artículo resulta del diálogo entre dos autoras que trabajan en áreas de intersección entre la sociología ambiental, el arte y la ecología política. A partir de nuestras investigaciones y nuestras intervenciones en el espacio público, hemos podido observar un creciente despliegue de prácticas artísticas en las arenas de conflictividad ambiental. Tanto los ámbitos de expresión de los movimientos sociales como las narrativas públicas se han volcado hacia experiencias artísticas y esto contribuye a crear puntos de acceso a través de lo sensible, y a retroalimentar las acciones colectivas, dándoles más presencia en el espacio público. En este trabajo desarrollamos un análisis del rol de las prácticas artísticas que acompañan campañas, movimientos y redes que surgen a partir de los conflictos ambientales. Nos centraremos en prácticas relacionadas con las artes visuales y las intervenciones en el espacio público, ya que permiten documentar y memorizar conflictos, al tiempo que establecen una presencia territorial activa que logra generar nuevos formatos de acción colectiva.

Cet article est le fruit du dialogue entre deux auteures travaillant dans des domaines au croisement de la sociologie environnementale, de l’art et de l’écologie politique. À partir de nos recherches et de nos interventions dans l’espace public, nous avons observé un déploiement croissant des pratiques artistiques dans le contexte des conflits environnementaux. Les sphères d’expression des mouvements sociaux se sont tournées vers les expériences artistiques, ce qui contribue à créer des connexions à travers les sensibilités et à alimenter les actions collectives, en leur donnant plus de présence dans l’espace public. Dans cet article, nous développons une analyse du rôle des pratiques artistiques qui accompagnent les mouvements et les réseaux issus des conflits environnementaux, et notamment les pratiques liées aux arts visuels et aux interventions dans l’espace public, car elles permettent de documenter et de construire la mémoire des conflits, tout en établissant une présence territoriale active à même de générer de nouveaux formats d’action collective.