Artículo
En este artículo nos proponemos analizar la forma en que se configura el trabajo de las mujeres cis pertenecientes al sector de la agricultura familiar en los procesos de transición agroecológica. Partimos de entender y problematizar la triple jornada de trabajo en términos de sus esferas: productiva, reproductiva/cuidadora y comunitaria, entendida esta última como participación social vinculada al trabajo institucional, organizativo y territorial. Al mismo tiempo, entendemos la agroecología en su triple acepción: ciencia, práctica y movimiento social. Se trata de una propuesta académica, sociopolítica y socioproductiva que recupera diferentes aspectos de la agricultura tradicional y que, en los últimos cincuenta años, ha adquirido mayor relevancia y legitimidad para transformar mundos y espacios rurales. La amplitud dimensional de este paradigma permite repensar los procesos socioproductivos desde diferentes perspectivas interdisciplinares. Nuestro objetivo aquí es profundizar en la dimensión de las relaciones sociales específicas que se generan en la praxis agroecológica, retomando los debates que los feminismos aportan a la comprensión del trabajo. Dans cet article, nous proposons d’analyser la manière dont le travail des femmes cis appartenant au secteur de l’agriculture familiale est configuré dans les processus de transition agroécologique. Nous commençons par comprendre et problématiser la triple journée de travail à partir de ses sphères : productive, reproductive/de soins et communautaire, cette dernière étant comprise comme une participation sociale liée au travail institutionnel, organisationnel et territorial. En même temps, nous comprenons l’agroécologie à partir de sa triple signification : science, pratique et mouvement social. Il s’agit d’une proposition académique, sociopolitique et socioproductive qui récupère différents aspects de l’agriculture traditionnelle et qui, au cours des cinquante dernières années, a acquis une plus grande pertinence et légitimité pour transformer les mondes et les espaces ruraux. L’ampleur dimensionnelle de ce paradigme nous permet de repenser les processus socioproductifs à partir de différentes perspectives interdisciplinaires. Nous souhaitons ici approfondir la dimension des relations sociales spécifiques qui sont générées dans la praxis agroécologique, en reprenant les débats que les féminismes apportent à la compréhension du travail. La structure de l’article est composé de quatre parties : une introduction dans laquelle nous réfléchissons à l’intersection entre les agroécologies et les féminismes à partir de notions théoriques. Dans la deuxième partie, nous analysons la triple journée et la re-signification du travail à partir de la prise en compte de la participation sociale. Dans la troisième partie, nous examinons la double invisibilisation et la transformation subjective que l’agroécologie génère dans les trajectoires de vie des femmes, ce qui leur a permis de se reconnaître comme productrices et actrices politiques. Enfin en conclusion, nous réfléchissons à la nature biface de l’expérience agroécologique dans le travail des femmes et à l’émergence d’oppressions, de résistances et de ré-existences (Hurtado et Porto Gonçalves, 2022).
Agroécologie(s), femmes et travail: Action, transformation et ré-existences
Fecha de publicación:
05/2024
Editorial:
AgriGenre
Revista:
AgriGenre
ISSN:
2726-3819
Idioma:
Frances
Tipo de recurso:
Artículo publicado
Clasificación temática:
Resumen
Palabras clave:
AGROECOLOGIA
,
GENERO
,
TRANSICIONES
,
TRIPLE JORNADA
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Citación
Sosa, Andrea Patricia; Palumbo, Mariana; Perez, Daiana; Agroécologie(s), femmes et travail: Action, transformation et ré-existences; AgriGenre; AgriGenre; 5-2024; 1-13
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