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dc.contributor.author
Gabrieloni, Ana Lía
dc.date.available
2022-11-01T12:01:36Z
dc.date.issued
2019-12
dc.identifier.citation
Gabrieloni, Ana Lía; De la civilisation: Le musée impossible; Universidad Nacional de Río Negro. Sede Andina. Laboratorio Texto, Imagen y Sociedad; Hyperborea; 2; 12-2019; 146-156
dc.identifier.issn
2618-4397
dc.identifier.uri
http://hdl.handle.net/11336/175759
dc.description.abstract
Dans un bref essai intitulé «Musée», Georges Bataille (240) remarque la notoire insouciance des visiteurs dans les musées modernes, alors que les objets d’art composent à leurs yeux un miroir colossal où il est possible de se reconnaître dans ce que l’humanité contient d’admirable. L’observation est en partie juste mais en même temps, elle invite à ajouter quelques apostilles à propos du film sur l’art, et en particulier à propos du documentaire que ce travail va aborder : Civilización, film sur l’œuvre de l’artiste León Ferrari réalisé par Rubén Guzmán.[1] L’attitude de certains membres du public, lors de l’exposition rétrospective de l’œuvre de Léon Ferrari réalisée il y a quinze ans au Centre Culturel de la Recoleta (Buenos Aires, Argentina), est bien loin de l’abandon contemplatif que Bataille associe à ceux qui parcourent les salles des musées. L’attaque brutale d’une partie des œuvres, entreprise par un groupe appartenant à l’aile la plus conservatrice de l’Église catholique, s’est avérée un épisode digne d’être inclus au carrefour de l’histoire de l’iconoclastie et de l’histoire de l’art, toutes les deux partageant un fonds religieux que Ferrari abjura de manière catégorique tout au long de sa carrière.[2] Dans le documentaire, on trouve du matériel d’archive qui témoigne de la destruction qui –selon les déclarations de l’artiste— finissent par compléter les œuvres exposées, dans la mesure où cette destruction a été la manifestation même de l’anéantissement provoqué par le dogmatisme que ces mêmes œuvres aspirent à saper. Bref, comme le déclarait le personnage du musicologue Reger qui se rend tous les deux jours au même salle du musée d’art de Vienne pendant trente-six ans dans le roman Alte Meister de Thomas Bernhard, abjurer l’iconoclastie religieuse équivaut à abjurer l’histoire de l’art occidental presque dans sa totalité. En conséquence, Civilización invite à réfléchir sur cette étrange forme d’iconoclastie propre à Ferrari, qui abjure des images à travers des images qui s’inscrivent dans la même histoire qu’elles contredisent mais sans l’anéantir...
dc.format
application/pdf
dc.language.iso
fra
dc.publisher
Universidad Nacional de Río Negro. Sede Andina. Laboratorio Texto, Imagen y Sociedad
dc.rights
info:eu-repo/semantics/openAccess
dc.rights.uri
https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/2.5/ar/
dc.subject
Film essai
dc.subject
Civilisation
dc.subject
León Ferrari
dc.subject
Rubén Guzmán
dc.subject.classification
Otras Humanidades
dc.subject.classification
Otras Humanidades
dc.subject.classification
HUMANIDADES
dc.title
De la civilisation: Le musée impossible
dc.type
info:eu-repo/semantics/article
dc.type
info:ar-repo/semantics/artículo
dc.type
info:eu-repo/semantics/publishedVersion
dc.date.updated
2022-10-27T10:25:48Z
dc.journal.number
2
dc.journal.pagination
146-156
dc.journal.pais
Argentina
dc.journal.ciudad
Bariloche
dc.description.fil
Fil: Gabrieloni, Ana Lía. Consejo Nacional de Investigaciones Científicas y Técnicas. Centro Científico Tecnológico Conicet - Patagonia Norte; Argentina
dc.journal.title
Hyperborea
dc.relation.alternativeid
info:eu-repo/semantics/altIdentifier/url/https://www.hyperborea-labtis.org/es/paper/de-la-civilisation-le-musee-impossible-142
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