Les cadres de la polarisation politique en Argentine pendant le cycle de la gauche national-populaire au pouvoir

Abstract

Afin de contribuer à la compréhension de cette ambiguïté de l'influence du cycle national-populaire dans l'espace public, cet article vise à montrer comment le conflit de 2008 a contribué de manière décisive à une célébration des éléments qui y sont présents. A la construction des camps Kirchnéristes et anti-Kirchnéristes, ainsi qu'aux cadres qui organisent le conflit politique? et le débat public au cours des années suivantes, dans un contexte de politisation intense et de polarisation politique. En ce sens, nous avançons que si ce fait n'a pas donné lieu ex nihilo au Kirchnérisme et à l'anti-Kirchnérisme, il a contribué à produire au moins trois phénomènes fondamentaux pour englober les contours de ces identités : d'abord, le conflit de 2008 a fini par délimiter les cadres . qui organisent les deux identités opposées, fournissant des récits solides qu'ils n'avaient pas jusque-là ; puis, étant donné que ces récits étaient construits en termes exclusivement politico-moraux, définir un scénario qui tendait à diviser l'espace politique en deux, tout en renforçant la fermeture des deux identités ainsi que la séparation des espaces de rencontre et de rencontre. débat. ; Enfin, autour de la mobilisation en faveur des deux camps, des énergies militantes dispersées ont été canalisées, dans le cas du Kirchnérisme, par le parti au pouvoir, et dans le cas de l'anti-Kirchnérisme, à travers les espaces informels de la société civile qui prennent alors le relais. converger dans le parti PRO, dans un premier temps, et dans la coalition Let's Change, une seconde fois.