Ajuste de proyecciones de poblaciones menores con variables sintomáticas. El caso del Gran Córdoba (Argentina), 2001-2016

Abstract

Se propone un procedimiento de ajuste de proyecciones de poblaciones menores, combinando las técnicas de proyecciones por componentes y variables sintomáticas. Si se dispone de dos o más proyecciones con diferentes hipótesis de migración, las variables sintomáticas permiten seleccionar la proyección más cercana o definir una nueva. La migración poscensal se deriva de la diferencia proporcional entre la población estimada con variables sintomáticas y las proyecciones más próximas. Esta metodología resulta particularmente útil en poblaciones con importantes movimientos migratorios. Se plantea el caso de las localidades del área metropolitana de Córdoba (Argentina), conocida como el Gran Córdoba, con una tasa anual de migración del 18,4 por 1.000 entre 1991 y 2001. Se efectuaron estimaciones con registros de nacimientos, defunciones, alumnos primarios y electores. Cuando se compara con un conjunto de proyecciones se observa que, en 2005, estas localidades mantienen una tasa de migración semejante a la década anterior (el 19,6 por 1.000). Si perdura esta tendencia, en 2016 la población habrá crecido un 55%.

This paper puts forward an adjustment procedure for small population projections, combining the techniques of the components method and symptomatic variables. Where there are two or more projections based on different migration scenarios, symptomatic variables can be used to select the closest projection or to produce a new projection. Postcensal migration is calculated from the proportional difference between the population estimated using symptomatic variables and the closest projections. This methodology is particularly useful in populations with significant migratory movement. One example is the case of the towns of the metropolitan area of Córdoba (Argentina), known as Greater Córdoba, which had an annual migration rate of 18.4 per 1,000 inhabitants between 1991 and 2001. Estimates were made on the basis of registered births, deaths, primary school pupils and voters. A comparison of a series of projections shows that, in 2005, these towns maintained a migration rate similar to that of the previous decade (19.6 per 1,000 inhabitants). If this trend continues, in 2016, the population will have grown by 55%.

Cet article propose une procédure d’ajustement des projections de populations de petites dimensions combinant les techniques de projection par composantes et par variables symptomatiques. Sur la base de deux ou plusieurs projections fondées sur différentes hypothèses de migration, les variables symptomatiques permettent de déterminer la projection la plus proche ou d’en définir une nouvelle. La migration post censitaire est dérivée de la différence proportionnelle entre la population estimée à l’aide de variables symptomatiques et les projections les plus proches. Cette méthodologie se révèle particulièrement utile dans les populations qui affichent d’importants mouvements migratoires. Le cas envisagé et celui des localités situées dans la zone métropolitaine de Cordoba (Argentine), connu comme le Grand Cordoba, où le taux annuel de migration était de 18,4/1000 entre 1991 et 2001. Les estimations ont été effectuées à l’aide des registres de naissance, de décès, du nombre d’élèves dans l’enseignement primaire et des lecteurs. La comparaison de ces estimations avec un ensemble de projections permet de constater qu’en 2005, le taux de migration de ces localités n’avait pratiquement pas varié par rapport à la décennie antérieure (19,6/1000). Si cette tendance se confirme, la population aura augmenté de 55% en 2016.